YOU HAVE NO EXCUSE FOR FAILURE
témoignage de MR Isaac Hagan
Un produit de la grâce de Dieu
Qui aurait pu imaginer qu’un garçon né dans une famille très pauvre où manger et s’habiller constituaient un énorme défi, renvoyé de l’école à plusieurs reprises pour non-paiement des frais de scolarité et qui devait compter sur la providence divine et la bienveillance des individus, deviendrait un expert-comptable, marié de manière responsable et travaillant dans une entreprise multinationale ? En effet, je m’associe pleinement à Job 8:7
« Ton commencement est petit, mais ta fin est grande ».
En lisant le récit de ma vie, vous arriverez à la conclusion que je suis un produit de la grâce de Dieu.
Quatrième enfant d’une famille de neuf frères et sœurs, j’ai eu la désolation de voir ma sœur abandonner l’école professionnelle en raison de difficultés financières, mon père étant au chômage. Ma mère devait à elle seule « extraire l’eau de la pierre » pour subvenir à nos besoins et j’ai toujours redouté de subir le sort de ma sœur dans mon éducation, car je voyais ma mère vendre régulièrement certains de ses vêtements pour subvenir à nos besoins. Les choses étaient si difficiles que parfois, tout ce que ma mère pouvait offrir, c’était du pain et une solution sucrée. La vie n’était qu’une triste histoire !
Aujourd’hui, le scénario de ma vie a changé : je suis, par la grâce de Dieu, un comptable agréé, marié de manière responsable à une femme industrieuse, Mme Gifty Hagan. Grâce à l’endroit où la grâce de Dieu m’a placé aujourd’hui, j’ai pu aider la plupart de mes frères et sœurs à poursuivre des études supérieures et ma vie est encore un travail en cours.
Mes parents se disaient chrétiens, mais je ne les ai jamais vus aller à l’église. Cependant, lorsque j’étais enfant, j’aimais Dieu et j’ai toujours voulu apprendre la Bible et aller à l’église. J’ai suivi mon frère aîné à l’Église de Pentecôte (COP) où j’ai commencé l’école du dimanche. À l’âge de 15 ans, j’ai accepté Jésus-Christ comme mon Seigneur et mon Sauveur personnel et j’ai été baptisée dans la foi chrétienne. Plus tard, la même année, j’ai reçu le baptême du Saint-Esprit, comme je le désirais ardemment.
La vie n'est pas juste
À l’école publique locale (Cyto), j’ai été renvoyé à plusieurs reprises pour non-paiement des frais de scolarité, alors que j’étais l’un des élèves les plus brillants de la classe, que je représentais l’école lors des quiz et que j’étais devenu préfet des garçons. Mon cartable était un sac de riz de 5 kg, je portais des pantoufles pour aller à l’école et je devais vendre des légumes frais sous le soleil brûlant pour compléter les maigres revenus de ma mère. Pour l’enseignante de ma cinquième classe, c’était un miracle de me voir porter pour la première fois à l’école un sac en cuir flambant neuf. Elle était plus que ravie pour moi. Pouvez-vous imaginer qu’elle a pris mon sac, l’a accroché à son épaule et a annoncé à tous les enseignants et à toute l’école qu’ils se joignaient à elle pour remercier Dieu pour mon nouveau sac ?
Au collège, j’ai dû coudre les pages inutilisées des livres de mes frères et sœurs plus âgés, les faire relier avec de vieilles couvertures rigides et j’ai eu mon carnet de notes. Mon plat préféré à l’école était la canne à sucre et l’arachide grillée avec du maïs. Avec mes quelques pièces de monnaie, je pouvais acheter de quoi rassasier mon estomac.
Dieu étant si bon, malgré les difficultés financières, j’ai terminé l’école secondaire en tant que préfète et meilleure élève. Suivant les traces de ma sœur, mon frère aîné n’a pas pu aller à la Senior High School (SHS), bien qu’il l’ait brillamment réussie, en raison de contraintes financières. Je n’ai donc pas été surprise lorsqu’une amie a cherché à savoir comment j’allais faire pour aller au lycée, compte tenu de la situation à la maison. Je lui ai assuré que mon Dieu est capable de faire bien plus que ce que nous pouvons imaginer ou faire.
J’ai été ravie d’apprendre que l’assemblée de mon district avait annoncé un programme de bourses d’études pour les étudiants brillants mais nécessiteux. J’ai posé ma candidature et j’ai ensuite été invitée à un entretien. J’ai eu le cœur brisé en me présentant à l’entretien sans aucune escorte, car personne dans ma famille ne se souciait de mon avenir. Comme si cela ne suffisait pas, je me suis présentée à l’entretien pour être accueillie par la nouvelle choquante que l’entretien avait déjà eu lieu quelques jours auparavant. Comment cela était-il possible ? Quand le changement de date a-t-il été annoncé ? Mes vérifications ont confirmé que j’étais bien là à l’heure annoncée, mais comme le dit la traduction littérale d’un de nos proverbes locaux, « les arbres commencent à esquiver le singe lorsqu’il est en difficulté »
Le monde est parfois injuste ! Bien que ce soit l’un des moments les plus tristes de ma vie, j’ai appris l’une des leçons de la vie : « Le monde ne sera pas toujours juste envers vous, mais vous devez aller de l’avant et ne pas vous décourager ; continuez à faire confiance à Dieu, à prier et à travailler dur, car Dieu est vivant et se montrera certainement !
la roue commence par tourner
Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai dû travailler comme vendeur et comme enseignant privé à temps partiel auprès d’élèves de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur. Un jour, mon superviseur, un homme blanc, m’a agressé verbalement et m’a traité de garçon inutile ! J’ai été profondément blessé et j’ai pleuré inconsolablement, mais je me suis rassuré en me disant que je n’étais pas inutile, mais utile dans les mains de mon créateur.
Tout en sachant que je n’avais pas les moyens d’accéder à l’enseignement supérieur, j’ai réussi à acheter des formulaires d’admission à l’université de Cape Coast (UCC) avec mes maigres économies et j’ai posé ma candidature. Comme le Psalmiste qui dit : « Je lève les yeux vers les collines : d’où vient mon secours ? » Je n’avais pas d’autre choix que de crier à Dieu pour qu’il ouvre une voie là où il semblait n’y en avoir aucune.
Dieu a entendu mon cri et m’a miraculeusement remis en contact avec Madame Genevieve Mensah, mon ancienne tutrice d’anglais à l’école secondaire. Elle m’a demandé mes résultats aux examens WASSCE de la SHS et mes projets d’études universitaires. J’ai répondu avec un léger sourire et l’ai informée que j’avais obtenu 6 A et 2 B et que j’envisageais de préparer une licence en commerce (B.Com), comptabilité, à l’université de Cape Coast. Je me suis empressée d’ajouter que je comptais sur Dieu pour m’aider car mes parents n’avaient pas les moyens de payer la facture. Cette dame est devenue mon ange, car elle m’a présenté à M. Joe Ocloo Nyamadi, un ancien élève de mon alma mater, Fijai SHS. Il a été touché par Dieu et motivé par mes excellents résultats pour m’aider. Il m’a donné de l’argent pour acheter les formulaires d’inscription à l’Université du Ghana et m’a assuré de son aide pour mes études supérieures.
J’ai été admise à l’UCC pour étudier la comptabilité et, fidèle à sa parole, M. Ocloo Nyamadi, qui avait promis de financer mes études, a complété mes économies pour me permettre de payer mes frais d’inscription de 700,00 euros et a financé l’ensemble de mes études à l’université. Que Dieu bénisse cet homme ! Je n’attendrai pas qu’il meure pour faire son éloge.
À l’université, je suis restée concentrée sur mes études et je me suis engagée envers Dieu et son œuvre. Par la grâce de Dieu, j’ai remporté le prix du doyen des niveaux 100 à 400. Il s’agit d’une récompense spéciale accordée aux étudiants qui se sont distingués à chaque niveau de l’échelle académique. J’ai terminé l’UCC avec une mention très bien. Gloire à Dieu !
Pendant que j’étais sur le campus, j’ai été responsable des associations suivantes :
Pentecost Students & Associates (secrétaire financier)
Leadership Empowerment Consult (directrice de la prière)
UCC Association of Business Students (membre du comité des finances)
Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, je suis un ancien ordonné de mon église (COP), où j’occupe et ai occupé diverses fonctions, dont les suivantes:
– Secrétaire financier actuel
– Président actuel du comité des missions
– Ancien secrétaire de la jeunesse
– Ancien secrétaire financier de Pensa-UCC
– Ancien directeur de la prière
– Ancien président du comité d’aide sociale
À la recherche de la guérison
Lorsque j’étais jeune garçon, mes parents ont toujours vécu une expérience cauchemardesque en regardant, impuissants et désemparés, leur fils souffrir d’épisodes récurrents de convulsions qui me rendaient toujours inconscient, raide et partiellement mort. Il s’agit d’une affection courante qui, selon les recherches, touche environ 4 % des enfants âgés de six mois à six ans, 3 à 10 % d’entre eux développant une épilepsie à l’âge adulte. Le mythe associé à cette maladie s’est sans aucun doute exprimé dans la phraséologie utilisée pour décrire cette maladie dans notre langue locale, le fante : « sor atƆ no do », qui signifie littéralement “le ciel lui est tombé dessus”. La tradition veut que cette maladie soit d’origine démoniaque et que le diable s’en serve pour détruire la vie d’enfants promis à un bel avenir.
Il n’est donc pas surprenant que mes parents, dans leur perplexité et leur quête d’une solution à cette maladie redoutable qui menaçait la vie de leur beau fils, soient allés jusqu’à chercher un remède à cette énigme. L’hôpital n’était certainement pas leur premier point d’appel. Au contraire, ils m’emmenaient généralement chez une vieille dame qui était guérisseuse traditionnelle. Elle m’a fait une coupure sur la joue gauche et y a appliqué une préparation à base de plantes. Il a fallu un certain temps pour que la plaie guérisse. La preuve de cette coupure est la marque tribale sur ma joue. Je ne sais pas si la concoction à base de plantes a guéri ou si elle m’a exposé à d’autres complications médicales pendant mon enfance. Ce que je crois et ce que je sais, c’est que le Seigneur Dieu tout-puissant m’a guéri de la convulsion fébrile et de la possible épilepsie qui s’en est suivie. Du moins, je sais que depuis l’âge de 3 ans, je n’ai plus jamais connu cette condition.
Dans d’autres circonstances bizarres, moi-même et trois autres frères et sœurs sommes tombés malades à différents moments de la même année, avec des symptômes allant des maux de tête à la fièvre, en passant par la distension abdominale, etc. Mon plus jeune frère est décédé après plusieurs jours d’hospitalisation. Mon plus jeune frère est décédé après plusieurs jours d’hospitalisation. Comme l’hôpital nous avait abandonnés, ma mère a dû passer d’un spiritualiste à l’autre jusqu’à ce que nous soyons détenus pendant un an et demi dans l’un de ces camps de prière. Ils ont avancé toutes sortes de raisons peu convaincantes pour expliquer notre situation difficile et nous ont donné à boire un cocktail en série d’affreuses concoctions. Au moins, mon peu d’exposition aux Écritures à l’école du dimanche était suffisant pour me dire que ces interventions étaient toutes fausses. Finalement, nous avons été guéris, mais je l’attribue uniquement au pouvoir de guérison de notre Dieu et non au travail de ces charlatans.
Le ciel ne peut pas être une limite
Comme beaucoup d’étudiants en dernière année, mon casse-tête était de trouver un emploi après l’école. J’avais la certitude que le Dieu qui m’avait mené jusqu’ici dans la vie était tout à fait capable de m’aider à traverser cette épreuve.
J’ai eu le privilège d’effectuer mon service national en tant qu’assistante pédagogique à l’UCC. J’ai enseigné la comptabilité aux niveaux 100 et 400. À la fin de mon service national, j’ai eu l’occasion de faire un stage à la Banque allemande d’investissement et de développement (DEG). Après mon stage, j’ai travaillé à court terme pour la DEG. À la DEG, j’ai servi avec mérite et Dieu a couronné de succès mon dur labeur. Immédiatement après mon travail à la DEG, j’ai été embauché de manière permanente par la Banque allemande de développement (KfW), la société mère de la DEG. Aujourd’hui, lorsque je participe à des réunions avec des collègues du ministère des finances, de la Banque du Ghana et des cadres supérieurs d’autres banques, je regarde en arrière et je rends toute la gloire à Jésus, l’auteur et le finisseur de ma foi. Je suis convaincu que même le ciel n’est pas une limite à ce que Dieu peut faire dans ma vie.
La personne la plus heureuse sur terre
À la KfW, l’un de mes collègues, M. Kofi Atta-Agyapong, ancien président de la section Beautiful Gate de l’association Full Gospel Business Men’s Fellowship International (FGBMFI), m’a fait connaître cette association. Au FGBMFI, je suis entré en contact avec des hommes d’affaires prospères et des professionnels chrétiens qui servaient joyeusement le Seigneur avec leurs dons et leurs talents. J’ai beaucoup appris grâce aux divers séminaires éducatifs, aux conseils de chrétiens mûrs et à la chaleur de la communion et de l’amour entre les frères. J’ai tiré beaucoup de leçons et d’inspiration pour influencer ma vie, mes amis, ma famille et les membres de l’église.
J’ai rejoint le FGBMFI en avril 2016 et par la grâce de Dieu, je suis l’actuel secrétaire et l’ancien directeur de la voix et de la littérature de la section Floodgate. Le FGBMFI est un endroit où il faut être ! Je vous exhorte donc, si vous entendez la voix de Dieu vous appeler maintenant, à ne pas hésiter : acceptez-le comme votre Seigneur et Sauveur personnel. Ce qu’il a fait et continue de faire pour moi, il est tout à fait capable de le faire pour vous.
Compte tenu de la pléthore de circonstances difficiles qui se sont présentées à moi, beaucoup auraient trouvé une véritable excuse pour se résigner à une vie d’échec et de non-réalisation, mais mon histoire montre clairement que VOUS N’AVEZ PAS D’EXCUSSION pour l’échec. Dieu est fidèle et il s’engage toujours à vous amener à la fin attendue. Vous devez faire confiance au Seigneur et ne pas vous appuyer sur votre propre compréhension. Travaillez dur et faites votre part du travail, et votre histoire deviendra elle aussi un best-seller.
Dans 1 Corinthiens 2:9, la Bible dit : « Ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment, nul œil ne l’a vu, nulle oreille ne l’a entendu, nul esprit ne l’a imaginé ». La parole de Dieu est vraie, sûre et Amen ! Ce passage de l’Écriture est illustré dans ma propre vie.
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